L'alerte est une action essentielle qui détermine le devenir et le pronostic vital des victimes par l'envoi et l'arrivée rapide de moyens de secours adaptés sur les lieux de l'accident.
Il existe en France trois numéros d'urgence :
112 est disponible dans les 27 États membres de l'Union européenne, mais aussi depuis des pays d'Europe non membres de l'Union, comme la Suisse (Confédération helvétique).
Ce qu’il faut faire:
Devant toute urgence médicale, l’alerte doit être donnée le plus rapidement possible, après un examen rapide de la situation et des blessés.
Lors d’un appel des services d’urgences, les informations suivantes doivent être données :
Une fois le message d'alerte transmis, il ne faut pas raccrocher avant que les secours vous aient confirmé la bonne réception de vos indications.
L'appel des secours, via le 15, le 18 ou le 112, est gratuit à partir des téléphones fixes ou des téléphones portables.
Une fièvre élevée est la cause principale des convulsions chez l'enfant. Dans tous les cas, l'enfant doit être obligatoirement vu par un médecin en urgence.
La crise de convulsion se déroule le plus souvent en trois phases :
Ce qu’il faut faire :
Ne pas donner de bain frais dont l’action n’est pas efficace sur la température et peut, au contraire, être dangereux.
Les situations responsables des déshydratations de l’enfant sont le plus souvent :
Un jeune enfant peut se déshydrater extrêmement rapidement.
Devant un enfant abattu et fatigué, voici quelques signes de déshydratation :
L’enfant doit être examiné par un médecin en urgence. En attendant, il faut :
La bronchiolite est une infection virale qui touche surtout les petites bronches profondes des poumons et peut s’accompagner d’un encombrement important avec des difficultés respiratoires. Elle est le plus souvent due au Virus Respiratoire Syncytial ou VRS, mais d’autres virus communs peuvent être en cause. Le pic des infections se situe dans la période automne, hiver.
Il faut y penser devant les signes suivants :
Devant ce tableau, plutôt que d’emmener l’enfant à l’hôpital, il faut faire appel à un médecin (l’enfant devant être vu le plus tôt possible). Le médecin jugera de la nécessité d’une éventuelle hospitalisation.
Le traitement de la bronchiolite reste largement symptomatique. Elle associe :
Responsable d'une toux sèche et d'un mal de gorge, la laryngite est le plus souvent bénigne chez l'enfant mais peut parfois nécessiter un traitement d'urgence. Elle est le plus souvent due à un virus. Elle est facilement reconnaissable devant les signes suivants :
Elle se produit souvent en pleine nuit, réveille l’enfant et inquiète l’entourage par son caractère impressionnant.
Ce qu’il faut faire:
L’allergie cutanée la plus banale est l’urticaire. Elle peut être d’origine alimentaire, de contact, respiratoire (pollen etc.), médicamenteuse, psychologique, etc.… Souvent la cause reste inconnue. La peau rougit, se gonfle par endroits et il y a des démangeaisons intenses.
Ce qu’il faut faire:
C’est une manœuvre de sauvetage pour empêcher l’asphyxie quand la personne ne peut plus respirer du fait d’une obstruction brutale des voies aériennes (le plus souvent bloquées par un aliment).
Les compressions abdominales, méthode de HEIMLICH
Le but de cette manouvre est de comprimer l'air contenu dans les poumons de la victime et d'expulser le corps étranger hors des voies aériennes par un effet de « piston ». Suivant l'importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être nécessaires pour l'expulser.
Le plus souvent l'étouffement se produit alors que l'enfant joue avec de petits objets ou mange, le corps étranger avalé bloquant brutalement sa respiration. C'est un accident domestique fréquent. Devant une obstruction brutale des voies aériennes par un corps étranger, deux types d'attitude sont à distinguer :
Réalisez cinq tapes dans le dos
Réalisez cinq compressions de la poitrine
Retirez le corps étranger de la bouche de l'enfant
Si l'enfant respire
Si les voies aériennes de la victime sont toujours obstruées
Pour un nourrisson de moins d'un an
Les compressions abdominales chez le nourrisson ne sont pas recommandées, car elles peuvent entraîner des lésions des organes de l'abdomen.
Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d'avoir bénéficié auparavant d'une formation de secouriste diplômé.
L'asthme est une maladie qui entraine un rétrécissement des voies aériennes (bronches) par leur constriction et par l'odème, ce qui rend la respiration difficile.
Comment reconnaître une crise d'asthme ?La victime présente :
Ce qu'il faut faire:
Essayer de calmer le patient autant que possible en lui demandant de respirer lentement et profondément.
Si le patient est déjà traité, il faut lui faciliter la prise de ses médicaments. Il s'agit le plus souvent de médicaments sous forme d'inhalation.
Comment reconnaître une crise grave ?
Il faut faire appel au centre 15 pour alerter les secours :
Elle est le signe d'une souffrance du muscle cardiaque due à une mauvaise oxygénation de celui-ci, en rapport avec une obstruction d'une artère coronaire (artères qui apportent l'oxygène au cour). La douleur cardiaque peut être précurseur de l'arrêt cardiaque et représente donc une urgence vitale qui impose de faire appel au centre 15 au plus vite.
Comment la reconnaître ?
Devant toute douleur de ce type il faut immédiatement alerter le SAMU (15).
Il s'agit d'une perte de connaissance brutale, (« qui ne prévient pas »), avec souvent une chute traumatisante.
Elle est en général brève.
La reprise de la conscience est rapide.
Devant tout malaise de ce type il faut faire appel à un médecin en urgence.
Lors d'une perte de connaissance, le danger immédiat est l'asphyxie par la chute de la langue dans le fond de la gorge et l'inhalation de vomissements qui peuvent obstruer les voies respiratoires.
Pour éviter cela, il est indispensable de mettre toute victime inconsciente et qui respire, sur le côté, après avoir basculé prudemment sa tête en arrière. La victime doit rapidement être mise en Position Latérale de Sécurité (P.L.S.).Comment reconnaître une victime inconsciente ?
Elle ne répond pas aux questions, elle n'effectue pas de gestes simples. Appelez à l'aide, afin qu'un témoin puisse alerter les secours.
Libérez les voies aériennes
Placez la victime sur le côté, en Position Latérale de Sécurité (P.L.S.)
Préparez le retournement de la victime
Agenouillez-vous à côté de la victime et assurez-vous que ses deux jambes sont bien alignées,
Placez le bras de la victime le plus proche de vous, à l'angle droit de son corps,
Plier ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut.
Munissez-vous de prises solides pour retourner la victime
Saisissez le bras opposé de la victime et placez le dos de sa main contre sa joue,
Avec l'autre main, attrapez la jambe opposée, juste derrière le genou. Relevez-la, tout en gardant le pied au sol.
Retournez la victime
Gardez la main pressée contre sa joue,
Appuyez sur la jambe, afin de faire rouler prudemment et régulièrement la victime.
Stabilisez et surveillez la victime
Ajustez la jambe située au-dessus, afin que la hanche et le genou soient à angle droit par rapport au corps de la victime ;
Ramenez la tête de la victime en arrière pour maintenir la liberté des voies aériennes.
Alerter ou faire alerter les secours médicalisés
Contrôlez continuellement la ventilation de la victime en attendant l'arrivée des secours médicalisés :
Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d'avoir bénéficié auparavant d'une formation de secouriste diplômé .
Deux origines sont possibles. D'une part une origine hémorragique, survenant chez des personnes le plus souvent ayant une hypertension artérielle. D'autre part, une origine ischémique, lorsqu'une artère du cerveau se bouche du fait d'un caillot sanguin.
Les conséquences varient selon le siège et l'étendue de l'affection. Elles se limitent parfois à une simple difficulté d'élocution. Quelquefois, il devient difficile de se servir d'un membre. Elles sont parfois beaucoup plus graves et provoquent alors une hémiplégie - la moitié du corps est paralysée.
Heureusement, beaucoup de personnes récupèrent complètement après leur accident vasculaire cérébral.
Comment reconnaître un accident vasculaire cérébral ?
La victime peut présenter :
Que faire si on se trouve en présence d'un accident vasculaire cérébral ?
Après avoir recueilli le plus d'information possible concernant la victime, appelez les secours d'urgence du SAMU en composant le 15 . Ensuite, ne raccrochez que sur la demande de votre interlocuteur.
Les petites plaies souvent bénignes peuvent parfois aboutir à des complications si elles sont négligées. Dans la majorité des cas, il suffit de nettoyer, désinfecter et protéger la plaie pour éviter ces complications.
On parle de plaie simple lorsque la coupure ou l'éraflure est peu profonde, sans souillure, ni corps étranger, ne se trouve pas à proximité d'un orifice naturel et ne touche pas une articulation.
Devant toute plaie, quelle qu'en soit sa nature, il est important de respecter la conduite à tenir suivante :
Il est indispensable de vérifier si la victime est à jour de sa vaccination antitétanique.
Dans les jours qui suivent, surveillez l'apparition d'éventuels signes d'infection qui sont :
En présence de l'un de ces signes, il est indispensable de consulter un médecin en urgence.
Attention :Si la plaie est plus grande que la moitié de la paume de la main de la victime, ou si elle est située près d'un orifice naturel (visage, organes génitaux, anus...), ou si elle touche une articulation, il est indispensable de consulter rapidement un médecin.
Pour éviter l'infection :
Une plaie est dite grave lorsqu'elle présente l'un ou plus des caractères suivants :
Dans tous ces cas, il est nécessaire de recouvrir la plaie avec des compresses stériles ou à défaut un linge très propre et consulter un médecin en urgence.
Deux cas particuliers peuvent se présenter : plaie de l'abdomen et plaie du thorax.
Plaie de l'abdomen
La gravité d'une plaie de l'abdomen, due en général à un traumatisme (accident de voiture, rixe, plaie par arme blanche...), nécessite en tout premier lieu l'appel du SAMU (15) .
En attendant les services d'urgence :
Plaie du thorax
Une plaie pénétrante du thorax peut entraîner des lésions internes graves et peut provoquer une détresse ventilatoire (difficulté majeure pour respirer).
Elle fait suite en général à un traumatisme (accident de voiture, rixe, plaie par arme blanche...) et nécessite en tout premier lieu l'appel du SAMU (15).
En attendant les services d'urgence :
Pour éviter les complications d'une plaie grave.
Avertissement :
Tout choc sur la tête représente un traumatisme crânien.
Le risque de tout traumatisme crânien est d'être ignoré et d'avoir des complications neurologiques et cérébrales graves pouvant survenir même à distance (plusieurs jours) après l'accident. Tout traumatisme crânien suivi des signes suivants doit faire appel à un médecin en urgence :
Ce qu'il faut faire :
Les intoxications peuvent être d'origine alimentaire ou dues à des produits toxiques. Dans tous les cas, il faudra en rechercher la cause afin de prendre les mesures qui s'imposent. Parfois, une même intoxication touche plusieurs personnes. On parle alors de toxi-infection collective.
Les intoxications peuvent avoir plusieurs origines : des aliments, des produits chimiques, des gaz.
Elles sont causées par la consommation d'aliments contaminés et présentent tout ou partie des symptômes suivants :
Ces signes peuvent apparaître entre 1 heure et 24 heures après l'absorption de l'aliment contaminant.
Attention, chez l'enfant une déshydratation due à une intoxication alimentaire peut survenir très rapidement .
Lors d'une suspicion de toxi-infection alimentaire collective, il faut recueillir des informations concernant l'état d'autres victimes potentiel et les circonstances (lieu, heure, nombre de victimes potentiels, conserver les aliments suspects) qui seront des informations précieux pour le traitement et les mesures de prophylaxie.
En cas d'inhalation de gaz toxique
Agissez en fonction de l'état de la victime :
Appelez les secours spécialisés : sapeurs-pompiers (18)
Les intoxications au CO surviennent le plus souvent en hiver. Elles sont causées par des appareils de chauffage (chauffe-eau, chaudières etc.) défectueux.
Les signes d'une intoxication au CO sont :
Ce qu'il faut faire :
Quelques précautions
Si vous êtes amené à courir des risques sur votre lieu de travail, conformez-vous bien aux normes de sécurité.
A la maison, faites contrôler régulièrement tous les appareils de chauffage par des professionnels et assurez une libre circulation de l'air dans les pièces concernées.
Les intoxications médicamenteuses sont dues à l'ingestion accidentelle ou volontaire de médicaments. L'absorption volontaire entre le plus souvent dans le cadre de tentative de suicide. Les ingestions accidentelles sont, dans leur grande majorité, à mettre sur le compte de la négligence d'adultes qui laissent des médicaments à la portée des enfants.
Surveillez la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Ce qu'il faut faire :
Surveillez la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Le plus souvent dues à l'ingestion de produit ménager par des enfants.
Leur gravité dépend essentiellement de la nature du produit en cause.
En cas d'absorption, et quel que soit le produit en cause vous devez :
Répondez aux questions qui vous seront posées par le médecin :
Le message d'alerte achevé, attendez avant de raccrocher qu'on vous confirme la bonne réception des informations.
Avertissement :
Au cours du diabète l'organisme ne peut plus réguler la concentration de sucre dans le sang qui est, chez la personne normale, extrêmement précise.
Les diabétiques nécessitent donc de se faire régulièrement injecter de l'insuline ou de prendre des médicaments qui baissent le taux de sucre dans le sang. Les accidents les plus fréquents chez les diabétiques sont : l'hyperglycémie et l'hypoglycémie.
Il s'agit d'un taux trop élevé de sucre dans le sang, souvent à l'origine de la découverte du diabète, ou dû à un écart de régime, chez un diabétique traité, ou à la suite du mauvais suivi du traitement.
Comment la reconnaître ? Parmi d'autres signes on peut noter :
Conduite à tenir ?
Il s'agit d'une diminution trop importante du taux de sucre dans le sang qui peut survenir chez un diabétique traité en raison d'un surdosage en médicament ou bien qui n'a pas assez mangé.
Comment la reconnaître ? Parmi d'autres signes, on peut noter :
Conduite à tenir ?
Y-penser systématiquement devant tout diabétique traité.
Si la victime ne peut subvenir à ses besoins :
Si le malaise ne cesse pas rapidement (quelques minutes) prévenir les secours médicaux.
En attendant les secours, surveillez la victime.
En cas de doute sur l'origine du malaise (hypo ou hyperglycémique), il faut faire ingérer un aliment sucré qui n'aggravera pas l'hyperglycémie.
Le saignement de nez ou épistaxis survient, le plus souvent, de manière spontanée ou après un traumatisme direct sur le nez ou la tête.
La conduite à tenir :
A aucun moment, il ne faudra allonger la victime ou pencher sa tête en arrière. En effet, dans cette position, le sang coule dans l'arrière gorge, ce qui peut provoquer des vomissements, et retarde la formation de caillot.
Il est indispensable de consulter un médecin en urgence dans tous les cas suivants :
Le coup de chaleur, ou hyperthermie, résulte d'une exposition prolongée à la chaleur quelque soit sa source (pièce surchauffée, voiture laissée en plein soleil, etc.).
C'est une fièvre élevée qui provoque une dangereuse surchauffe de l'organisme. Cela peut entraîner l'inconscience du sujet quelques minutes seulement après l'apparition des premiers symptômes.
Le coup de chaleur menace principalement les enfants et les personnes âgées.
Ce qu'il faut faire:
En cas de perte de connaissance, mettez la personne en Position Latérale de Sécurité (P.L.S.) et surveillez-la jusqu'à l'arrivée des secours.
Consultez systématiquement un médecin, même dans les cas simples où l'état de la victime s'améliore rapidement.
A noter que les médicaments contre la fièvre sont le plus souvent inefficaces et l'automédication dans ce cas doit être évité pour éviter des complications hépatiques.
Les morsures et les piqûres d'animaux sont des accidents très fréquents, qui exposent, outre les complications habituelles (lésions traumatiques, infections communes), à d'autres risques spécifiques potentiellement graves qui sont :
Outre la conduite habituelle face à une plaie simple, il est indispensable d'effectuer quelques gestes spécifiques en fonction de l'animal à l'origine de la plaie.
En cas de morsure, qu'il s'agisse d'un animal domestique ou sauvage.
En France, le seul serpent venimeux est la vipère, dont la morsure est exceptionnellement mortelle. En cas de suspicion de morsure (morsure survenue dans un bois, deux marques de morsures rapprochées...), effectuez les mêmes gestes que devant toute morsure animale. Immobilisez le plus possible la victime (elle peut par exemple être transportée en position allongée dans une voiture) et prenez conseil aux urgences d'un hôpital.
Les piqûres d'insectes sont habituellement plus douloureuses que dangereuses. Néanmoins, chez un sujet allergique, une réaction violente peut parfois être gravissime. La douleur initiale est suivie d'un gonflement.
Devant toute piqûre, si un dard est visible, enlevez celui-ci avec une pince à épiler préalablement désinfectée à l'alcool à 70°.
Ensuite, effectuez les mêmes gestes que devant toute plaie simple ou morsure.
Vérifiez la vaccination antitétanique de la victime.
Devant toute réaction allergique, appelez le SAMU (15) .
Les piqûres d'insectesLes piqûres d'insectes sont en général bénignes, mais peuvent entraîner chez certaines personnes des réactions graves en particulier lorsque ces dernières présentent des antécédents allergiques.
Dans la plupart des cas de piqûre d'insecte, il est nécessaire tout d'abord de nettoyer à l'eau et au savon, comme toute plaie simple. Si le dard de l'insecte est visible, enlevez-le avec une pince à épiler préalablement désinfectée à l'alcool à 70°.
Les abeilles, guêpes, frelons...En dehors de cas d'allergie grave, ou de piqûres multiples, ces piqûres se traduisent par une douleur plus ou moins intense. Le traitement se limite à la désinfection. Devant tout signe allergique (gonflement, démangeaisons intenses, etc.) ou devant des signes d'infection (rougeur, chaleur, etc.), une consultation médicale en urgence est nécessaire.
Les araignéesLes piqûres d'araignées peuvent entraîner des douleurs et des réactions inflammatoires plus ou moins importantes. Sous nos climats tempérés les complications les plus fréquentes sont dues à une réaction allergique généralisée chez la personne prédisposée, et l'infection locale. Dans ces cas, la consultation d'un médecin en urgence s'impose.
Les aoûtatsCe sont des insectes difficiles à voir à l'oeil nu, présents dans les herbes et pelouses au printemps et en été. Ils provoquent des plaques rouges et des démangeaisons très importantes en particulier au niveau des plis des membres. Le traitement réside en la désinfection des lésions et l'application de crèmes apaisantes.
Les tiques
Retirer la tique avec une pince préalablement désinfectée ; désinfecter la plaie et consulter un médecin. L'apparition de fièvre, d'éruption cutanée, de douleurs articulaires, doit faire consulter un médecin rapidement.
Cas particuliers d'urgence ;
Une piqûre dans la bouche ou l'arrière-gorge représente une urgence qui peut devenir vitale. Dans ce cas, alertez immédiatement les secours : le SAMU (15)
Si la personne est connue pour être allergique, une ou plusieurs piqûres peuvent provoquer une réaction généralisée voire une détresse circulatoire. Dans ce cas, une alerte immédiate aux secours (15) est également indispensable.
Les crises de tétanie ou de "spasmophilie", sont une forme particulière de crise de nerfs et touchent le plus souvent des adultes jeunes ou des adolescents.
Du fait d'une contrariété, d'une angoisse, et en présence de témoins, la victime présente une respiration accélérée, des contractures au niveau de ses muscles, des signes d'agitation.
Cette crise ne présente pas de risque vital mais provoque, par son caractère impressionnant, une inquiétude générale de l'entourage qui n'arrange rien.
Ce qu'il faut faire:
Si le malaise persiste, appelez un médecin en urgence ; au besoin composez le 15.
Dans tous les cas conformez-vous aux indications transmises par le médecin.
Si la victime suit un traitement pour ses crises, il faut l'aider à le prendre.
Montrer une écoute bienveillante mais ferme.
Faites respirer calmement et de façon non saccadée.
La respiration dans un sac n'est pas recommandée.Du sang peut s'écouler par un orifice naturel : la bouche, les oreilles, les orifices génitaux, l'anus. Ces saignements sont dits "extériorisés".
Ils peuvent avoir pour origine un accident (traumatisme) ou une maladie. Dans tous les cas, une consultation médicale en urgence est nécessaire.
Ce qu'il faut faire:
Dans tous les cas suivants, il faut faire appel à un médecin en urgence :
Lésions de la peau très fréquentes, les brûlures doivent inciter le sauveteur à refroidir la peau au plus vite. La gravité dépend de la localisation, de l'étendue, de la profondeur et de la cause de la brûlure. La conduite à tenir varie selon la gravité de la blessure.
Quel que soit le type de brûlure le premier geste à effectuer, après avoir protégé les lieux de l'accident, est l'arrosage avec de l'eau froide.
Ce qu'il faut faire :Face à une brûlure simple - dont l'étendue est inférieure à une demi-paume de la main de la victime, qui n'est pas profonde et qui n'est pas située près d'un orifice naturel - après avoir supprimé l'agent de la brûlure et vous être assuré d'être en sécurité, vous devez :
Au moindre doute, appelez un médecin en urgence qui vous donnera les conseils d'usage.
Face à une brûlure grave - étendue, profonde, ou située près d'un orifice naturel - après avoir supprimé l'agent de la brûlure et vous êtes assuré d'être en sécurité, vous devez :
Il n'est pas nécessaire de couvrir la brûlure grave en attendant les secours.
En cas de brûlure chimique, arrosez à grande eau jusqu'à l'arrivée des secours.
En cas de brûlure électrique, après avoir protégé les lieux de l'accident (couper la source de courant à l'origine de la brûlure ou s'en éloigner), effectuez en tout premier lieu un examen de la victime qui peut par ailleurs présenter une détresse vitale (inconscience, arrêt cardiaque).
Si le blessé est conscient :
Gestes à éviter
Il ne faut pas étaler de produits sur une brûlure (crème, pommade...) sans avis médical, la seule action refroidissante de l'eau est suffisante pour traiter la brûlure.
En cas de cloques, il ne faut jamais les crever mais seulement les désinfecter avec un antiseptique non coloré.